Revue de presse : Vol de fleurs et excrément sur la tombe de son épouse
En se rendant sur la tombe de son épouse, enterrée au cimetière de Pusey, Michel Folley de Charmoille a eu la désagréable surprise de constater la disparition d’une fleur et de découvrir un excrément sur la pierre tombale. Ce n’est pas la première fois qu’il constate une disparition de fleurs.
Michel Folley, 70 ans, domicilié à Charmoille est encore tout ému. Depuis la disparition de son épouse Brigitte le 2 octobre 2007, à l’âge de 59 ans, Michel se rend régulièrement au cimetière de Pusey. Mais quelle n’a pas été sa surprise, mardi, en allant se recueillir sur sa tombe, de constater la disparition d’une des fleurs, ainsi qu’un excrément se trouvant sur la partie supérieure de la plaque tombale. Ce n’est malheureusement pas la première fois, que les compositions florales, que Michel assemble le plus souvent possible de ses propres mains, disparaissent ou sont arrachées. Il a déposé une maincourante auprès du point d’accueil de la gendarmerie à Pusey, tout nouvellement installée zone commerciale Oasis 3.
« La première fois, j’en ai pleuré toute la journée »
« Une à deux fois par an, on me vole ou abîme des fleurs. La première fois, j’en ai pleuré toute la journée. Je l’avais signalé à la gendarmerie, au cas où ! Ça fait un choc. Là c’est trop. Cet excrément, c’est de la profanation. On a souillé une pierre tombale. »
La plante disparue : un Lagestroemia Indica (Lilas des Indes) de couleur rose, déposé fin août, avant que Michel ne s’absente pour un mois. « Avec le pot, elle pèse au moins 7 à 8 kg. C’est peut-être quelqu’un qui s’y connaît en fleurs ou des opportunistes ? Dans ces moments-là, on pense à tout. »
Une vengeance, de la jalousie ? Michel ne se connaît pas d’ennemis. Pour lui, les dégâts ne peuvent venir d’un chien. « Ça été positionné. La fleur de ma belle-soeur a également été déplacée. » Michel a fait le tour du cimetière et même les poubelles à la recherche du végétal. En vain. « Il y a peut-être d’autres personnes dans le même cas. Mais tous ne le signalent pas »
Du côté de la mairie, c’est la consternation. « Je ne comprends pas. C’est grave », confie le maire René Regaudie. « Un chien a bien été signalé autour du cimetière, mais on ne sait pas si c’est lui », poursuit le maire. Lequel s’est rendu mercredi à la gendarmerie à Pusey pour demander une surveillance du cimetière.
Michel Folley sait qu’il ne retrouvera pas sa fleur. Il espère toutefois que l’auteur lise ces lignes et prenne conscience de son acte.
Voir l'article de L'Est Républicain du vendredi 11 octobre 2019...