Revue de presse : Une campagne pour réduire le tonnage des déchets enfouis

Depuis le 6 juillet dernier, le Sytevom a lancé une campagne pour réduire le tonnage des déchets non valorisés. Des conseils de tri sont donnés aux particuliers, aux professionnels et aux collectivités afin de les inciter à mieux trier avant de se rendre en déchetterie.

La campagne se nomme « Stop à l’enfouissement ». Elle est menée depuis le 6 juillet et jusqu’au 31 octobre par le Sytevom. La collectivité avait invité, mercredi matin, de nouveaux élus de l’agglomération vésulienne à venir découvrir le site de la déchetterie de Pusey. Sandrine AbrantGrandgirard, adjointe à l’écologie à Vesoul, et Bruno Bidoyen, nouveau maire de Quincey, ont passé un moment en compagnie de Fabien Guinoiseaux, l’un des trois conseillers de tri au sein du Sytevom. Celui-ci leur a fourni des explications sur le site et le tri.
18 000 tonnes enfouies
Il a évoqué le chiffre de 18 000 tonnes d’encombrant par an qui finissent à l’enfouissement. Parmi les erreurs les plus fréquemment relevées, les agents de déchetterie notent 1 600 tonnes de sacs fermés. « Ils sont ouverts et on aide les gens à trier », explique Maud Clément, chargée de communication. Sont évoquées également les 800 tonnes de textiles qui pourraient être recyclés ainsi que les 700 tonnes de papier-carton.
« Les gens peuvent amener le textile, le linge de maison, des chaussures ou de la maroquinerie. Il faut juste que ça soit propre, sec et en sac fermé », résume-t-elle. Ces textiles, même abîmés, partent alors en direction de l’association Friplav à Vesoul. Les trois conseillers de tri, affectés par roulement dans les 35 déchetteries (Haute-Saône et Doubs), sont là pour faire passer le message : « Je trie avant de venir en déchetterie. Je demande conseil aux gardiens. Des solutions de recyclage existent ».
Un relais dans leurs communes
Pour les deux élus présents, ce rappel ne semblait pas inutile. « Ce qui m’a motivée pour venir, c’est de limiter l’enfouissement des textiles et cartons. Tout ce qui peut être valorisé doit l’être », martèle Sandrine Abrant-Grandgirard, adjointe au maire de Vesoul.
De son côté, Bruno Bidoyen, nouveau maire de Quincey, doit faire face à l’augmentation des dépôts sauvages dans sa commune. « J’ai envie de faire passer des messages, dans le bulletin municipal par exemple », imagine-t-il déjà. Tous deux sont repartis avec, à l’esprit, de bons réflexes dont ils vont se faire le relais dans leur commune ou dans leur activité professionnelle.
C.C.

Voir l'article de L'Est Républicain du jeudi 1er octobre 2020...

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