Revue de presse : Priscillia Hennequin, une jeune pilote au Slalom de la Vallée
Priscillia Hennequin est pilote automobile depuis fin 2017. Après l’annulation de l’édition en 2020, c’est avec plaisir qu’elle revient pour le Slalom de la Vallée à Pusey ce dimanche 22 août. Une course qu’elle court en hommage à celui qui lui a transmis cette passion : son père, parti il y a deux ans.
Il était 14 h 20 ce dimanche 22 août lorsque la pluie a commencé à tomber sur le circuit de la Vallée à Pusey . Un véritable déluge en seulement quelques minutes. Jusque-là, tout s’était plutôt bien passé pour les 96 engagés. Après les essais libres durant la matinée, les concurrents avaient pu prendre le départ de la première manche en début d’après-midi . Jusque 14 h 20 tout du moins.
Passionnée depuis toute petite
Parmi les engagés passés entre les gouttes, Priscillia Hennequin, licenciée à l’ASA Luronne, le club de sport auto de Navenne . La jeune femme qui pilote depuis 2017 a véritablement baigné dans le milieu automobile depuis son enfance. « Je suis passionnée depuis toute petite. C’est mon père qui m’a fait découvrir », assure-t-elle. Pourtant, la jeune pilote aurait bien pu tout arrêter, il y a deux ans lorsque son père est décédé, à la suite d’un malaise cardiaque. « Je ne voulais plus courir », se souvient-elle, très émue. « Mais ma famille m’a poussée à rouler à nouveau ».
Un retour à la compétition
Accompagnée de ses proches - sa mère, sa petite sœur mais aussi ses amis - elle reprend les compétitions de slalom. Avant la crise sanitaire tout du moins. « Avec le covid, on avait plus trop de courses. En temps normal, on peut en avoir deux par mois ». Après cet arrêt forcé, c’est avec plaisir qu’elle retrouve les joies de la compétition. « C’est toujours une super ambiance, c’est vraiment sympa ». Le slalom de la Vallée de Pusey n’est que la deuxième course depuis la grande reprise.
Avec sa Samba Rallye
Une nouvelle occasion de ressortir la Samba Rallye que son père avait achetée, il y a une vingtaine d’années. Une voiture remise à neuf qu’elle dit piloter en son hommage. Et plutôt avec brio. Avant le déluge, elle était notamment troisième du classement féminin. Une très bonne place acquise avant la dégradation de la piste. « Avec la pluie, on ne sait pas trop comment cela va se passer ».
Peu découragée par le temps, il serait étonnant de ne pas retrouver cette championne lors de la prochaine édition du slalom de la Vallée.
Voir l'article de L'Est Républicain du lundi 23 aôut 2021...