Revue de presse : Le centre des eaux usées en chantier

Des travaux sont en cours au centre de traitement des eaux usées de Pusey. Deux des bassins permettant de traiter l’eau usée, ont été vidés l’un après l’autre, afin d’être nettoyés et d’y remplacer le matériel d’aération.

À Pusey, le centre de traitement des eaux usées est en train de vivre une petite cure quinquennale… Dans cet équipement majeur de Vesoul et son agglomération, une intervention est nécessaire tous les 5 ans pour remplacer le système d’aération présent dans deux bassins de la station.
La station comprend au total quatre bassins circulaires. Deux d’entre eux, les bassins d’aération, sont réservés au traitement biologique des eaux usées. D’une capacité de 6 000 m³, ils reçoivent les eaux usées après un prétraitement, c’est-à-dire l’eau usée débarrassée de sable, des gros déchets ou encore des corps gras.
Dans ces bassins, de l’oxygène sous formes de petites bulles est envoyé dans les eaux usées, par des membranes d’aération. Ce traitement par oxygénation permet aux bactéries de consommer la matière organique des eaux.
C’est ce système d’oxygénation qui est ciblé par l’intervention en cours. Après une première opération sur un premier bassin d’aération, les agents du CTEU s’attellent depuis lundi au second. « La première étape est d’abord de vider le bassin et de le nettoyer, pour accéder aux membranes », détaille Claude Briot, le responsable du CTEU de Pusey. « Cette première étape dure en gros deux jours et demi, avec l’appui d’un camion de l’entreprise de curage Haustête pour l’aspiration des résidus. Puis vient le remplacement des membranes. Il y a en a 784 par bassin… » Le remplacement de ces membranes coûte 100 000 €, une somme qui prend également en compte l’entretien des membranes.
À Pusey, où la station a été inaugurée en 2007, c’est la deuxième fois que cette opération de maintenance a lieu.
« En 10 ans, nous avons gagné deux classes sur la qualité de notre eau », intervient Alain Chrétien, maire de Vesoul et président de l’agglomération. « Il existe cinq classes de qualité d’eau. Nous, nous sommes passés de la D à la B. Nous visons la première classe d’ici 2020.
Et pour cela, nous faisons des investissements sur nos réseaux. Depuis 15 ans, cela représente 15 M€ pour améliorer la collecte, éviter les rejets d’eaux usées dans la nature et éviter également les eaux parasites.
En 2020, nous devrions avoir traité l’ensemble des points noirs restants de notre réseau. » À Quincey, les travaux ont commencé il y a trois semaines. À Frotey, ils vont être lancés avant la fin de l’année.
Laurie MARSOT

Voir l'article de L'Est Républicain du mardi 29 mai 2018...

Voir les archives de la revue de presse