Revue de presse : L'hommage de l'artiste Pink'Art RoZ à Serge Gainsbourg


À l’occasion des 30 ans de la disparition de Serge Gainsbourg, la street artiste Pink’Art RoZ participe à une exposition collective en hommage au chanteur. Son « Serge » est présenté jusqu’au 18 avril dans une galerie aux Puces de Saint-Ouen.

Après avoir peint le portrait de Jacques Brel sur la façade d’un immeuble à Vesoul, Géraldine Robert alias Pink’Art RoZ s’est attaquée à celui d’un autre monument de la chanson française, Serge Gainsbourg.

Sa toile, d’un mètre par un mètre et quatre centimètres d’épaisseur, est exposée à la galerie One Toutou aux puces de Saint-Ouen à l’occasion de « Gainsbourg, et cætera », une exposition hommage à l’artiste disparu il y a pile 30 ans, le 2 mars 1991.

« Je ne peins que des personnes que j’aime »

Trente artistes y participent : illustrateurs, peintres, dessinateurs, écrivains, photographes… Sollicitée en janvier, la « street artiste » puséenne a immédiatement accepté d’en faire partie. « Je ne peins que des personnes que j’aime. Gainsbourg, c’est mes années lycée.

C’était quelqu’un de provocateur. On se souvient de lui en train de brûler son billet de 500 francs. Il sortait de l’ordinaire, il n’était pas lisse. »

Pour l’anecdote, Géraldine Robert, musicienne à ses heures, fait partie d’un groupe de musique de rock acoustique dénommé… « Bonye & Klyde ».

« Nous avons demandé l’autorisation aux enfants de Serge Gainsbourg de pouvoir mettre une réinterprétation de la chanson “Bonnie and Clyde” sur notre premier album. Version qu’ils ont écoutée et validée », rapporte-t-elle.

« Fuck love »

Sur la base d’une ancienne photo du chanteur, la Haut-Saônoise l’a représenté de profil, fumant une cigarette. Sur l’intérieur de son poignet, elle a rajouté un tatouage - « fuck love » - en clin d’œil au titre « Je t’aime moi non plus ».

Le portrait, peint en noir et blanc - « la couleur de l’époque » - est rehaussé de doré « pour le côté précieux et donner de la profondeur ». L’artiste s’est inspirée des techniques de sérigraphie et a utilisé, comme à son habitude, pinceaux, sprays et pochoirs, donnant à la peinture tout son relief. Baptisé sobrement « Serge », le portrait est visible depuis le 27 février et jusqu’au 18 avril. Collector.

Eléonore TOURNIER

« Gainsbourg et cætera », du 27 février au 18 avril, galerie One Toutou, puces de Saint-Ouen.

Voir l'article de L'Est Républicain du mardi 2 mars 2021...

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